Il vous manque des trimestres pour avoir droit à votre retraite au taux plein? Si vous remplissez les conditions pour racheter des trimestres, l’opération peut vous permettre d’augmenter votre pension, mais il peut vous en coûter cher . Un paiement échelonné, à quelles conditions? Plutôt qu’un versement comptant, vous avez la possibilité d’opter pour un paiement échelonné dès lors que vous rachetez au moins 2 trimestres. Vous paierez alors des échéances d’égal montant sur une durée d’un an ou trois ans pour un rachat de 2 à 8 trimestres. Pour le rachat de 9 à 12 trimestres maximum autorisé, vous avez le choix entre un, trois ou cinq lire aussi Décote sur la retraite ce qui est temporaire, ce qui est définitif Une majoration de 0,6% en 2021 Dès que les versements s’étalent sur une période supérieure à un an, les sommes restant dues au-delà de la douzième échéance sont majorées du taux de l’évolution prévisionnelle des prix à la consommation hors tabac prévu dans le rapport économique, social et financier annexé à la loi de finances. Ce taux est fixé à 0,6 % en 2021 contre 1 % en 2020. Comment demander un paiement d’échelonné Dès lors que votre caisse de retraite a répondu favorablement à votre demande de rachat de trimestres, elle vous adresse un document appelé "Evaluation de versement pour la retraite ", qui indique le montant à payer pour le rachat, ainsi qu’un formulaire, appelé "Confirmation d’une demande de versement ". C’est sur ce dernier que vous devez indiquer l’option de paiement choisi au comptant ou échelonnée.
Unnouveau calibrage des appareils de comptage des cellules du lait, voué à être harmonisé à l’international, devrait faire son apparition en France dans les mois qui viennent. Comme révélé par nos collègues de l’ Éleveur laitier en septembre 2020, l’ étalonnage du comptage des cellules somatiques du lait va bientôt évoluer.Le modèle multi-secteurs et multi-activités a contribué à la stabilité du groupe coopératif Agrial face à la crise sanitaire de la Covid. Bien entendu, l’activité de la restauration collective a subi de plein fouet la pandémie, mais d’autres activités ont globalement compensé, en particulier la chaine de magasins de la branche agricole et la vente en grande distribution 30 % du chiffre d’affaires en France et 19 % hors-France. Un litre sur deux en mozarellaCependant l’activité restauration collective a perdu 17 % de son chiffre d’affaires alors que ce secteur affiche une chute de 30 % au niveau national. Cette relative résistance tient à la production par Agrial de la mozarella, fromage utilisé pour les pizzas, et qui représente la transformation de la moitié de la collecte d’Agrial. Pourtant, le groupe a perdu son usine de Luçon Vendée lors d’un incendie le 18 février, à la veille de l’instauration du premier confinement. Nous avons dû vendre une partie de notre collecte laitière au spot », explique Ludovic Spiers. Cet incendie a rajouté à la complexité de l’année 2020. Une nouvelle usine en 2022Dès le mois de mai, le groupe décidait de la reconstruire et de porter sa capacité de transformation à 200 millions de litres. La production de mozarella sera alors de 24 000 tonnes au lieu de 16 000 t avant l’incendie. Elle devrait être opérationnelle début 2022 », annonce le président d’Agrial, Arnaud Degoulet. C’est l’usine la plus au sud de notre territoire, mais le potentiel laitier de la région répond aux besoins d’approvisionnement de la future usine. Nous n’aurons pas à déplacer beaucoup de lait ». Cet investissement s’inscrit sur le long terme, pour l’un des seuls marchés à progresser de 2 à 3 % par an à l’échelle mondiale. Tous les continents consomment des pizzas, une consommation qui débute aussi sur le continent africain ». Certes, les capacités de production de mozarella progressent dans divers pays, mais pour l’instant, cette évolution correspond à l’évolution de la demande », se montre confiant Ludovic investissements pour le laitParmi les mesures prises en 2020 en pleine pandémie, le groupe Agrial a fortement réduit des charges fixes et modérer ses investissements. Nous avons réduit le budget de 60 millions € pour ramener l’enveloppe à 290 millions € sur 2020 et 2021 », précise Ludovic Spiers, directeur général. Ainsi, la branche lait bénéficiera de plus de 100 millions € d’investissements en 2021, consacrés entre autres à la tour de séchage d’Herbignac et à la valorisation du sérum fromager pour l’extraction de protéines, d’acides aminés…La force des marques Cette pandémie a mise en exergue tout le bénéfice que le groupe Agrial avait de disposer de marques nationales fortes », se félicite Ludovic Spiers. Ainsi la marque Grand Fermage a bien tenu le cap, marque qui dispose d’une nouvelle identité qui met en avant les engagements des adhérents d’Agrial pour la biodiversité et la préservation de l’environnement. Les marques pèsent pour le tiers du chiffre d’affaires du groupe ». Au global, ce dernier perd seulement » 2 % à 5,957 milliards €, s’inscrivant dans la moyenne des entreprises agro-alimentaires européennes. La branche lait affiche un CA de 2,4 milliards € en recul de 4 % pour 3 200 producteurs de lait de vache classique, 320 de lait bio et 600 adhérents en lait de chèvre. Le bio en surchauffeConcernant le lait bio, il y a eu de très nombreuses conversions au niveau national, mais le marché français se calme et se retrouve avec beaucoup de lait bio. Espérons que le marché reparte en 2021. Pour l’instant, nous maintenons les conversions en cours, mais nous n’en initions plus de nouvelles », précise Ludovic Spiers. Pour les autres branches, La branche agricole progresse de 3,65 %, celle de la viande volailles et porcs gagne 1,8 %, celle de la boisson est stable et celle des légumes recule de 5 %. Le bilan final autorise le groupe a redistribué 20 millions € à ses 12 000 adhérents. 1,7 million sont dédiés à l’installation des jeunes, environ 1 500 dossiers en cours. La redistribution représente en moyenne 5 € les 1 000 litres pour les producteurs laitiers rémunération du capital, ristourne aliments… pour un prix moyen payé de 350,88 €/1000 l selon la grille Cilouest ou 354,22 € pour la grille Cirlait. La pandémie a fragilisé des entreprises, ce qui n’échappe pas aux dirigeants du groupe Agrial. Nous étudions certains dossiers en particulier dans le secteur laitier, qui est une priorité pour nous ».
Filièresgrandes cultures, fruits et lĂ©gumes, viandes blanches, viandes rouges, lait de vache. Aller Ă la navigation principale Aller au contenu Retrouvez les notes de conjoncture mensuelle publiĂ©es ce mois de octobre 2021 L’OP n’a rien lâchĂ©. Depuis des mois, les nĂ©gociations avec la laiterie Saint-Père, filiale d’IntermarchĂ©, Ă©taient compliquĂ©es. Alors, les responsables ont visĂ© plus haut et ont rencontré les prĂ©sidents d’IntermarchĂ© et d’Agromousquetaires pĂ´le agroalimentaire afin de renouer le dialogue avec le distributeur et l’industriel. Notre prix de base n’a pas bougĂ©... Vous avez parcouru 22% de l'article > AccĂ©dez Ă tous les articles > Recevez la newsletter > Recevez 2 numĂ©ros chez vous L’OP n’a rien lâchĂ©. Depuis des mois, les nĂ©gociations avec la laiterie Saint-Père, filiale d’IntermarchĂ©, Ă©taient compliquĂ©es. Alors, les responsables ont visĂ© plus haut et ont rencontré les prĂ©sidents d’IntermarchĂ© et d’Agromousquetaires pĂ´le agroalimentaire afin de renouer le dialogue avec le distributeur et l’industriel. Notre prix de base n’a pas bougĂ© depuis trois ans, nos charges augmentent, il fallait qu’ils l’entendent », argumente Élodie Ricordel, prĂ©sidente de l’OP. Les Ă©leveurs sont revenus avec un contrat tripartite couvrant la totalitĂ© des 190 Ml produits par les 250 adhĂ©rents Ă l’OP. SignĂ© par l’OP, AgromousqueÂtaires, InÂtermarchĂ© et Netto, il garantit un prix de base moyen Ă 380 €/1 000 l pour l’annĂ©e et un prix moyen, toutes primes incluses, Ă 432 €/1 000 l. Une valorisation permise par les PGCCela intègre une alimentation sans OGM 15 €, le pâturage et le bien-ĂŞtre animal 6 €, la qualitĂ©, la composition ainsi que des primes diverses 31€. La prime Merci ! », qui garantit un paiement Ă 44 c/l pour l’éleveur sur les volumes vendus sous la marque, vient en plus. Elle est versĂ©e pour l’ensemble des livraisons une fois par semestre et s’est Ă©levĂ©e Ă 8,69 €/1 000 l en 2021. La signature de cet accord est un succès pour l’OP. Il tient compte de la hausse des coĂ»ts de production et des besoins de visibilitĂ© dans le temps pour nos adhĂ©rents », souligne Élodie Ricordel. PrĂ©cisons que la laiterie Saint-Père ne fabrique pas de produits industriels. L’accord s’appuie donc exclusivement sur des valorisations de produits de grande consommation pour le marchĂ© français lait, beurre, crème fraĂ®che et crème dessert. La preuve que c’est possible !Deuxièmes distributeurs en France, IntermarchĂ© et Netto mettent en avant leur modèle de producteurs et commerçants » et le lien créé avec les Ă©leveurs de l’OP Saint-Père » Le mieux produire et le mieux manger sont deux combats dans lesquels IntermarchĂ© s’engage mieux produire, c’est soutenir une production française et responsable. » L’OP s’attelle maintenant Ă de nouveaux chantiers. NĂ©gocier un contrat cadre, rĂ©viser la grille du paiement afin de revaloriser la matière grasse. Et bien sĂ»r, continuer Ă dynamiser la marque Merci. jtjO.